Pas de job pour un travailleur au nom à consonance indienne
Un candidat avec un nom indien n'a pas été retenu par une société de consultance informatique. Celle-ci a supposé, sur base de son nom, que la personne n'avait pas de permis de travail et ne parlait pas suffisamment bien le néerlandais. Grâce à Unia et à l'Inspection fédérale du travail, le candidat a été indemnisé.
La société de conseil en informatique a rejeté la candidature avec le message suivant : "Désolé, nous n'engageons que des personnes qui parlent néerlandais et ont la nationalité belge". Comme le candidat a l'impression d'être passé à côté du job juste à cause de son nom étranger, il a frappé à la porte d'Unia.
L'inspection du travail établit une violation
Unia a soumis le dossier à l'Inspection fédérale du travail. L'Inspection a contacté le directeur de la société. Elle a confirmé la discrimination et a envoyé un avertissement officiel à l'entreprise. L'entreprise restera à l'avenir dans le viseur de l'Inspection.
Accord à l'amiable
Les parties ont trouvé un accord à l'amiable. Comme tout le monde s'accorde à dire que le candidat ne parlait pas suffisamment le néerlandais pour pouvoir communiquer sans problème avec les clients, la compensation légale est réduite de six à trois mois de salaire brut.
Vers une meilleure politique de prévention
En outre, l'entreprise a réévalué sa politique de prévention de la discrimination en mettant en œuvre le quickscan d'Unia sur la non-discrimination et l'égalité des chances. Ce quickscan permet à l'entreprise de renforcer sa politique de prévention par différents moyens.
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